Sélectionner une page

CAPC : UN MUSÉE ENRICHISSANT EN PLEIN COEUR DES CHARTRONS

Depuis sa fondation en 1973, le Capc – Centre d’arts plastiques contemporains – a toujours été un espace exceptionnel pour la création. Au cours de ses cinquante années d’existence, ce lieu de recherche et d’expérimentation a su rapprocher artistes et publics, curieux de découvrir de nouvelles formes d’art, d’exposition et de médiation, dans des formats toujours renouvelés.

Dès l’exposition inaugurale du Capc en 1973, Regarder ailleurs, son fondateur Jean-Louis Froment donne le ton et fait découvrir au public une création contemporaine résolument internationale, tournée vers les grands artistes et courants de son époque, ouverte à toutes les pratiques disciplinaires.

À cette époque, hormis le Centre Pompidou à Paris (créé en 1977), le Nouveau Musée à Villeurbanne (en 1978) et le Magasin à Grenoble (en 1986), peu de lieux en France sont exclusivement dédiés à la création contemporaine. Le Capc acquiert rapidement, de ce fait, une notoriété qui dépasse largement les frontières nationales. Il accède au statut de musée en 1984 et obtient l’appellation « Musée de France » en 2002 puis le label « Centre d’art contemporain d’intérêt national » en 2021.

Installé dans l’Entrepôt Lainé un imposant bâtiment patrimonial situé dans le quartier des Chartrons, à proximité des quais de Garonne, le Capc dispose de 3 422 m2 de surfaces d’exposition. Cet ancien entrepôt réel de denrées coloniales bâti en 1824 a connu trois grandes phases de travaux de rénovation menés entre 1984 et 1990. Au fil du temps le Capc a été perçu comme un modèle de réhabilitation architecturale et de reconversion. Grâce à l’intervention patiente et réfléchie des architectes Denis Valode et Jean Pistre accompagnés de la designeuse Andrée Putman, cet ancien temple des épices s’est imposé dès son origine comme un écrin idéal pour l’imaginaire.

Chaque année, la programmation organisée en trois temps forts (printemps, été, automne) conjugue expositions monographiques et collectives, cycles de projections et de conférences, performances, rencontres, débats et dispositifs d’accompagnement des publics.

Fer de lance de sa programmation, les expositions monographiques dans la nef, produites par et pour le lieu, deviennent vite sa marque de fabrique. Elles accompagnent, et souvent anticipent, la montée en puissance d’artistes majeurs de leur époque.

Ces aventures avec les artistes se sont faites autour d’œuvres qui, pour beaucoup, ont rejoint la collection du Capc. Riche de plus de 1 900 pièces signées par plus de 340 artistes du monde entier, ce fonds rassemble des œuvres d’artistes tels que Daniel Buren, Nan Goldin, Sol LeWitt, Annette Messager ou Richard Serra pour les plus historiques, et de Benoît Maire, Julie Béna, Naufus Ramírez-Figueroa, Danh Vō ou Leonor Antunes pour les plus récentes.

En parallèle, le Capc mène tout au long de son histoire une réflexion sur le format de l’exposition et les grands enjeux artistiques de son époque. Ainsi dans les années 1980, le Capc propose une série d’expositions liées à certaines avant-gardes importantes des décennies précédentes : Arte Povera, Art conceptuel, Art minimal, Land Art.

Durant la décennie suivante, le Capc donne la parole à une nouvelle génération d’artistes et de commissaires d’expositions, dont le rapport aux médias, aux images et à leur circulation s’est profondément transformé, comme par exemple Traffic de Nicolas Bourriaud en 1996, ou encore Cities on the move de Hou Hanru et Hans Ulrich Obrist en 1998 (coproduction arc en rêve).

Dans les années 2000, le Capc s’attache à repositionner l’institution artistique dans un contexte culturel élargi qui prend en compte la musique, l’architecture, les mass média et les cultures populaires, avec notamment en 2009 l’exposition Insiders (coproduction arc en rêve) ou Dystopia en 2011. Plus récemment, le Capc a développé une identité forte autour de la mise en lumière et de la relecture du travail d’artistes femmes, à l’instar des artistes Judy Chicago, Beatriz González, Takako Saito ou Irma Blank, auxquelles le Capc a consacré, ces dernières années, des rétrospectives d’envergure, positionnant l’institution parmi les plus audacieuses au niveau national sur ce plan.

Le Capc déploie ces dernières années un projet en phase avec les préoccupations économiques ou sociales de son époque comme récemment avec le récit de collection Le Tour du jour en quatre-vingts mondes ou encore avec Mon corps n’est pas une île, une installation monumentale de l’artiste tchèque Eva Kot’àtkovà.

Exposition du moment “Amour Systémique “

Tarif plein : 6 € / Tarif réduit : 3,50 €

 

Ne vous arrêtez pas de découvrir...

Votre avis nous intéresse !

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *